A - Définition
L’addiction désigne l’asservissement d’un sujet à une substance, l’addiction avec produit (héroïne, tabac, alcool, nourriture,…) ou à une activité, l’addiction sans produit (internet, sexe, jeux vidéo,…).
Ce mot vient du latin « ad-dicere » qui signifie « dire à » , dans la civilisation romaine un esclave était dit à son maître, comme le sujet l’est à son addiction. Au sens phénoménologique, cela définit une conduite due à une envie répétée et irrépressible malgré les efforts du sujet pour s’y soustraire.
Une personne dépendante se livre à son addiction même si elle a conscience de la perte de sa liberté d’action et de l’abus de consommation commis.
Nous pouvons aussi employer le terme d’assuétude qui désigne le même phénomène mais qui a un sens plus atténué.
En août 2011, l'American Society of Addiction Medicine (ASAM) a proposé une nouvelle définition de l'addiction : la dépendance est une maladie chronique du cerveau, un syndrome qui va au-delà d'un problème comportemental lié à l'excès de drogues, d'alcool, de jeux, de sexe ou de nourriture etc. La dépendance a longtemps été considérée comme un trait de caractère accentué par un manque de volonté. Certaines personnes consomment des substances addictives mais ne deviennent pas pour autant "addicts".
Ce mot vient du latin « ad-dicere » qui signifie « dire à » , dans la civilisation romaine un esclave était dit à son maître, comme le sujet l’est à son addiction. Au sens phénoménologique, cela définit une conduite due à une envie répétée et irrépressible malgré les efforts du sujet pour s’y soustraire.
Une personne dépendante se livre à son addiction même si elle a conscience de la perte de sa liberté d’action et de l’abus de consommation commis.
Nous pouvons aussi employer le terme d’assuétude qui désigne le même phénomène mais qui a un sens plus atténué.
En août 2011, l'American Society of Addiction Medicine (ASAM) a proposé une nouvelle définition de l'addiction : la dépendance est une maladie chronique du cerveau, un syndrome qui va au-delà d'un problème comportemental lié à l'excès de drogues, d'alcool, de jeux, de sexe ou de nourriture etc. La dépendance a longtemps été considérée comme un trait de caractère accentué par un manque de volonté. Certaines personnes consomment des substances addictives mais ne deviennent pas pour autant "addicts".
Pour diagnostiquer l’addiction chez un individu il faut qu’il réponde à plusieurs critères apparaissants sur une période de 12 mois .
Ces critères sont définis par le DSM-IV (Manuel Diagnostique et Statistique des troubles Mentaux ) :
1. tolérance, définie par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
Ces critères sont définis par le DSM-IV (Manuel Diagnostique et Statistique des troubles Mentaux ) :
1. tolérance, définie par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
a. besoin de quantités nettement majorées de la substance pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré ;
b. effet nettement diminué en cas d’usage continu de la même quantité de substance.
2. comme en témoigne l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
a. syndrome de sevrage caractéristique de la substance ;
b. la même substance (ou une substance apparentée) est prise dans le but de soulager ou d’éviter les symptômes de sevrage.
3. substance souvent prise en quantité supérieure ou sur un laps de temps plus long que ce que la personne avait envisagé ;
4. désir persistant ou efforts infructueux pour réduire ou contrôler l’utilisation de la substance ;
5. temps considérable passé à faire le nécessaire pour se procurer la substance, la consommer ou récupérer de ses effets ;
6. D’importantes activités sociales, occupationnelles ou de loisirs sont abandonnées ou réduites en raison de l’utilisation de la substance ;
7. poursuite de l’utilisation de la substance malgré la connaissance de l’existence d’un problème physique ou psychologique persistant ou récurrent déterminé ou exacerbé par la substance.
B - Effets sur le cerveau
Lorsque qu’un individu est "addict" à un produit il cherche à le consommer de plus en plus souvent et en plus grande quantité. A long terme, l’addiction peut avoir des effets sur la vie sociale du sujet qui se coupe du monde pour se « consacrer » à son produit.
Cependant l’addiction a aussi des effets notables sur le cerveau et plus précisément sur le système de récompense.
Cependant l’addiction a aussi des effets notables sur le cerveau et plus précisément sur le système de récompense.
Ce système est activé à chaque fois que nous avons un désir, même basique (il nous avertit que nous avons soif, faim,…) et lorsque ce désir est comblé. Dans le cerveau, c’est le centre accumbens et l’aire tegmentale ventrale qui constituent ce système. Quand l’individu éprouve du plaisir c’est au niveau des neurones que nous pouvons l’observer.
Les neurones sont des cellules du cerveau, nous en possédons environ 100 milliards. Ils sont la base du système nerveux et ont comme fonction de transmettre l’influx nerveux (ou message nerveux). Cette transmission s’effectue au niveau des synapses, qui sont les espaces existants entre deux terminaisons neuronales que l’on appelle axone.
Les neurones sont des cellules du cerveau, nous en possédons environ 100 milliards. Ils sont la base du système nerveux et ont comme fonction de transmettre l’influx nerveux (ou message nerveux). Cette transmission s’effectue au niveau des synapses, qui sont les espaces existants entre deux terminaisons neuronales que l’on appelle axone.
Dans le cas de la sensation du plaisir, les neurotransmetteurs libérés sont des molécules de dopamine.
La dopamine est libérée lorsque nous mangeons, par exemple, et quand nous avons fini, cette activité neuronale s’arrête.
Lorsque que le sujet ingère pour la première fois la substance addictive, la sensation de bien-être ressentie est plus grande que pour les plaisirs « normaux ». C'est parce que les molécules du produit addictif se fixent sur les récepteurs et empêchent donc la recapture de la dopamine. Le cerveau va donc en libérer de nouveau, ce qui provoque un surplus de dopamine et donc une sensation de bien-être plus élevée.
La dopamine est libérée lorsque nous mangeons, par exemple, et quand nous avons fini, cette activité neuronale s’arrête.
Lorsque que le sujet ingère pour la première fois la substance addictive, la sensation de bien-être ressentie est plus grande que pour les plaisirs « normaux ». C'est parce que les molécules du produit addictif se fixent sur les récepteurs et empêchent donc la recapture de la dopamine. Le cerveau va donc en libérer de nouveau, ce qui provoque un surplus de dopamine et donc une sensation de bien-être plus élevée.
Ce sentiment de plaisir est mémorisé et va permettre de répéter les actions qui nous le procurent.
Avec une substance addictive, le cerveau « baigne » dans la dopamine car il ne peut arrêter sa libération même si le désir est contenté. À long terme certains récepteurs de la synapse sont détruits, ce qui entraîne un besoin de consommation à fréquence plus élevée et en plus grande dose.
Lorsque l’individu "addict" n’a plus accès à la substance qui lui procure ce plaisir, il éprouve un sensation de manque et entre dans une phase de sevrage.
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